Bonjour, chers équipières et équipiers !
Nous pensons qu’il serait un peu facile de démarrer cette année en vous invitant tout simplement à vous placer dans la dynamique du Jubilé de l’Espérance ! Nous vous proposerions de lire la prière du Jubilé du Pape François et puis chacun serait renvoyé à son quotidien…
Mais plutôt, nous voudrions vous partager une anecdote échangée en famille cet été. Joseph et Marine sont mariés depuis 15 ans et ont deux garçons de 6 et 9 ans. Tous les deux ont une activité professionnelle soutenue, avec des horaires pas toujours synchronisés ; allers et venues réglés à la minute, levers tôt, courses à droite et à gauche, caractères bien trempés, conceptions de gestion familiale pas forcément superposables… Tout va vite, les tensions sont palpables, ça frotte parfois, ça crie volontiers, la pression monte et la turbulence des deux loupiots vient à faire exploser la marmite… Vous voyez le tableau, c’est peut-être le vôtre. Ah, la tentation de tout balancer, d’abraser les concessions, d’écorner le respect entre toi et moi, « en paroles, par action, par omission ! » Dans les journaux feuilletés, dans l’air du temps, la ritournelle se fait entendre : « mais Joseph, prends l’air, vas t’en ! » ; « mais Marine, laisse tomber, c’est insupportable, échappe -toi ! ».
Et voilà que Joseph et Marine se sont assis l’un en face de l’autre et se sont dit : « franchement, ça frotte, ça grince, c’est difficile, mais nous formons une équipe tous les deux, dont nous avons décidé la constitution et ce ne sont pas les autres qui vont gagner la partie ! »
Chers équipiers, c’est bien ce que nous vous souhaitons au début de cette année : face à la submersion de votre quotidien, puissiez vous tenir le même propos et décider l’un avec l’autre, avec vos proches, de relever le défi de gagner la partie, avec l’aide de l’Esprit Saint et en vous appuyant sur votre sacrement de mariage. Il y a là une espérance puissante, puisqu’elle est nourrie par l’amour de Dieu.
Belle rentrée et belle année à toutes et tous !
Monique et Jean Dubrez