Réflexion
Pour répondre à l'inquiétude d'une maman sur le risque de perturber ses enfants avec l'image du Crucifié si elle les fait prier devant la Croix, le Père Caffarel donne un rapide cours d'histoire de l'art.
Il présente 2 conceptions artistiques de la croix : les « réalistes » qui représentent la douleur du Christ au risque de ne montrer que son humanité et les « mystiques » avec Jésus habillé, couronné, les yeux ouverts.
Pour le Père Caffarel le mérite immense des croix réalistes « est de ne pas voiler l'essentiel, de nous laisser pressentir le mystère divin. » Il nous invite à prier devant la croix avec un « regard d'âme, un regard de foi qui rejoint le mystère, au-delà de son expression imparfaite ou trompeuse. »
Oraison
Mc 15, 39
« Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » »
Avant de commencer ma prière, je cherche une croix et me place devant elle. Je te regarde Seigneur, sur cette croix, je vois un homme qui souffre, un homme qui a osé donner sa vie pour me sauver et sauver tous les hommes. J'imagine ta douleur physique, je la ressens. Et en même temps, je ressens ton amour total.
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. » Par ton sacrifice, Seigneur, tu es un Dieu Vivant qui le remplit d'espérance.
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